« La très castastrophique visite du zoo » : un nouvel univers pour l’auteur Joël Dicker
C’est un nouvel univers que dévoile Joël Dicker. L’auteur à succès suisse, connu pour ses thrillers haletants, change de registre avec « La très catastrophique visite du zoo » (Rosie & Wolfe). Un titre aux accents enfantins pour un roman « multigénérationnel » qu’il a imaginé comme un moment de partage entre petits et grands. Il nous emmène, toujours avec sa patte habituelle, dans une classe d’enfants « aux besoins particuliers » après l’inondation criminelle de leur école. Il y a toujours une enquête, et cette fois, elle est narrée du point de vue d’une enfant. Si l’on pourrait croire que ce virage est inspiré par sa propre paternité, l’écrivain nuance : « Ce n’est pas ma paternité qui m’a poussé à écrire ce roman. On retrouve, dans le Livre des Baltimore qui a déjà 10 ans, un rapport très similaire. Le rapport à l’enfant m’a toujours fasciné, aller questionner l’enfant qui est en nous est pour moi quelque chose de très important ». Il se montre aussi très discret sur cette facette de sa vie, mais Joël Dicker est aussi le papa de deux jeunes enfants. « Je suis un papa gaga, qui lit l‘histoire du soir à ses enfants ». C’est ainsi que se décrit celui qui a été élu « l’homme de l’année 2024 » en Espagne, par le magazine Esquire. Retour sur son enfance et sur sa paternité.
L’enfance de Joël Dicker
Petit, vous étiez… Un enfant à qui on a lu beaucoup d’histoires. Je crois que j’ai vraiment commencé à aimer lire vers 10, 11 ans. J’étais plutôt dissipé, car très créatif : je dessinais, lisais, jouais de la musique… Mais à l’école, je m’ennuyais vite. J’étais un rêveur au fond de la classe, avec une certaine facilité à apprendre en survolant les choses.
Ce que vous retenez de l’éducation de vos parents L’encouragement. Mes parents m’ont toujours dit : « Fais ce que tu veux, mais fais-le bien ». Ils valorisaient l’engagement et la passion, quelle que soit la voie choisie.